Campagne de fouile (juin 2003) Terrebonne, Québec, Canada
Cette campagne, contrat d'une durée d'un mois, consistait à travailler sur un cimetière dont les dates d'occupation avaient été estimées vers le début des années 1730 pour finir vers les années 1840.

Les circonstances

Nous devons fouiller un terrain destiné à recevoir le nouveau théâtre municipal, le délai de fouilles est serré, aucune prolongation ou presque ne sera accordée (au cours du chantier nous étions dans la probabilité d'obtenir une prolongation qui finalement n'a pas été obtenue).

Une prospection à pied préliminaire a été effectuée et la présence de sépultures signalée à l'aide de clous peints en orange vif pour être visibles tout de suite le temps nous étant compté. Il nous faut donc commencer à fouiller à l'emplacement des clous pour mettre à jour une sépulture supposément située dans cette zone.

Les traces archéologiques visibles sur le site

Des traces de bois sont visibles à la surface du sol sans avoir besoin de creuser (un décapage préliminaire a été effectué à l'aide d'engins de chantier pour retirer les couches de terre et de gravats sans intérêt qui se sont accumulés au cours des siècles).

Il faut se représenter les traces de bois sous la forme d'un rectangle plus ou moins grand selon qu'il s'agisse d'une sépulture de bébé, d'enfant, d'adolescent, ou d'adulte. Il est possible aussi de retrouver les clous (mentionnés ci-dessus) ou de discerner une trace de rouille dans le sol à l'endroit où ils se trouvaient.

Mais c'est loin d'être toujours le cas, et cette absence de traces tangibles visibles immédiatement, limite les sépultures à fouiller sur le champ car elles vont nécessiter une recherche et le temps presse.

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